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Giuseppe Luosi

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Giuseppe Luosi
Illustration.
Giuseppe Luosi, Museo Civico de Mirandola
Fonctions
Ministre de la Justice de la République cisalpine

(1 an, 3 mois et 27 jours)
Directeur de la République cisalpine

(1 mois et 16 jours)
Directeur de la République cisalpine
Ministre de la Justice du royaume d'Italie
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mirandola
Date de décès
Lieu de décès Milan (royaume de Lombardie-Vénétie)
Nationalité Drapeau de l'Italie Italien
Profession Magistrat

Giuseppe, comte Luosi, francisé en « Jacques Luini » (1755 - Mirandola - Milan) est un juriste et homme politique italien des XVIIIe et XIXe siècles.

Ministre de la Justice pendant toute la durée du royaume d'Italie (1805-1814), il fut en cette qualité le premier promoteur de la codification du droit en Italie.

Luosi, après avoir terminé ses études de droit, pratiqua pendant de nombreuses années la profession d'avocat à Mirandola, jusqu'à ce qu'il soit lancé sur la scène de la vie publique par les invasions napoléoniennes. Ce fut un des premiers à se déclarer en faveur des idées nouvelles. Luosi rencontra Napoléon et fut immédiatement apprécié par celui-ci.

Après la première campagne d'Italie de Bonaparte, Luosi occupa alors une série de charges au sein de la République cispadane, république sœur de la première République française, notamment celles de membre du gouvernement de Modène, de gouverneur de la Romagne et de membre du conseil de défense de la République. À partir du , il fut ministre de la Justice de la République cisalpine. Il entra au directoire de cette république le 31 août.

Il dut se réfugier en France, avec ses collègues, en 1799.

Après les vicissitudes des années 1799-1801, qui virent les Autrichiens être repoussés de l'Italie, Luosi fut nommé membre de la consulte d'État, président de la section de justice dans le conseil législatif, puis grand-juge ministre de la Justice du royaume d'Italie (1805-1814) du jusqu'à la chute du royaume avec la défaite de Napoléon Ier (1814).

Luosi remplit ses fonctions avec distinction et sagesse. Napoléon le nomma chevalier de la Légion d'honneur et grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer, comte du Royaume (lettres patentes du ) et sénateur. Il était également membre du collège électoral de Panaro.

Luosi retourna à la vie privée lors de la Restauration.

L'engagement pour la codification du droit

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Au cours de sa carrière au sommet de l'administration de la justice, Luosi lutta pour parvenir à une codification indépendante de droit en Italie, mû par l'espoir de ne pas avoir être limité à adopter des codes que Napoléon avait introduit en France .

Luosi écrivit, en 1801, un projet de code pénal qui servit d'exemple à tous les projets ultérieurs et de suivi personnellement tous les projets et qui trouva un écho auprès des meilleurs juristes et avocats connus de l'époque comme Gian Domenico Romagnosi, Tommaso Nani (de la Valteline), le criminaliste calabrais Giuseppe Raffaelli, et le juge de la cour de cassation Antonio De Lorenzi .

Le code de procédure fut le seul effort de codification italienne qui fut approuvé en 1807. Dans tous les autres cas, Napoléon imposa les codes français, malgré les efforts de Luosi de parvenir à un équilibre difficile entre l'adaptation aux choix effectués au-delà des Alpes (et ainsi ne pas heurter les Français) et d'une forte empreinte italienne des codes.

Luosi publia un texte, la Collection des travaux sur le Code pénal du royaume d'Italie, qui regroupe la vaste documentation qui s'était accumulée sur son bureau : un travail acharné dans le but d'un projet de codification.

Le travail qu'il effectua ne fut pas perdu : il influença la législation des différents états de l'Italie post-napléonienne, comme le Code pénal du duché de Parme de 1820, et à travers ce texte, ceux du royaume de Sardaigne de 1839 et 1859, à son tour prit pour modèle pour le Code pénal italien (1889) (it) de Giuseppe Zanardelli et aussi, en Suisse, pour le Code pénal duc canton du Tessin, auquel a travaillé le célèbre avocat milanais Giuseppe Marocco (it).

Figure Blasonnement
Armes de comte du Royaume,

Écartelé : au 1, de sinople chargé d'un chevron abaissé d'or, surmonté de cinq étoiles du même, 3 et 2 (Comte grands officiers de la Couronne) ; au 2, de gueules à un cheval passant d'argent, la crinière d'azur ; au 3, de gueules à un cheval passant d'argent; au 4, palé d'argent et d'azur.[1]

Notes et références

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  1. Albert Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • (it) Adriano Cavanna, Codificazione del diritto italiano e imperialismo giuridico francese nella Milano napoleonica. Giuseppe Luosi e il diritto penale, in Ius Mediolani, Studi di storia del diritto milanese offerti dagli allievi a Giulio Vismara, Milano 1996, p. 699-700, 724-736, 760-761. 699-700, 724-736, 760-761.
  • (it) Dezza, Appunti sulla codificazione penale, cit., p. 225-235. 225-235.
  • Albert Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne) ;
  • Charles Jean La Folie, Histoire de l'administration du royaume d'Italie pendant la domination française..., Audin, , 316 p. (lire en ligne) ;

Chronologies

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